Hommages aux gars du 125 eme
Histoire_de_la_Sonnerie_aux_Morts (cliquez sur le lien)
Dans ce fil,je m'efforcerais de faire revivre la mèmoire de certains gars du 125ème RI notamment ceux de la commune de Chaunay ,de Saint Pierre d Exideuil, par un apport de photos glanées au hasard des vides greniers ou par des préts
Sans vouloir occulter le sacrfice des 86 autres gars de Chaunay..
Morts pour la France
La mention « Mort pour la France » fut créée par la loi du 2 juillet 1915 modifiée par la loi du 28 février 1922. La loi du 29 décembre 1915 donne droit à la sépulture perpétuelle aux frais de l'Etat aux militaires « Morts pour la France » pendant la guerre.
L'attribution de la mention « Mort pour la France » est une opération relative à l'état civil, qui fait l'objet des articles L 488 à L 492 bis du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre.
Les membres des forces armées françaises tués au combat, morts des suites de maladies contractées ou d'accidents survenus en service commandé ont droit à cette distinction, de même que les prisonniers de guerre décédés dans les mêmes circonstances
A nos frères morts au feu
Ils sont tombés sans un bruit, Ils sont tombés sans un cri, Frappés de plein fouet, Par la mort, cette saleté.
Dans leurs chairs meurtries, Glacées par le vent, Ils ont perdu leur vie, Ils ont perdu leur sang.
De leur jeunesse éclatante, De leurs journées finies, Ils avaient mission importante, Car ils sauvaient des vies.
Au mépris de la leur, Au-delà de la peur, Ils ont été frappés, Par l'éternité.
Ils seront toujours dans nos coeurs, Ils seront toujours avec nous, Pendant nos journées de labeur, Pendant nos journées de fous.
Nous sommes fiers de vous, Mais c'est bien trop tardif, Car pour toujours en nous, Le souvenir reste à vif.
Quand vous êtes tombés, Les larmes de nos cœurs, Ont noyé à jamais, Une partie du bonheur.
leurs chairs meurtries, Glacées par le vent, Ils ont perdu leur vie, Ils ont perdu leur sang.
De leur jeunesse éclatante, De leurs journées finies, Ils avaient mission importante, Car ils sauvaient des vies.
Au mépris de la leur, Au-delà de la peur, Ils ont été frappés, Par l'éternité.
Ils seront toujours dans nos coeurs, Ils seront toujours avec nous, Pendant nos journées de labeur, Pendant nos journées de fous.
Nous sommes fiers de vous, Mais c'est bien trop tardif, Car pour toujours en nous, Le souvenir reste à vif.
Quand vous êtes tombés, Les larmes de nos cœurs, Ont noyé à jamais, Une partie du bonheur.
Les gars de Chaunay c est pour vous
inauguration du monument aux morts de Chaunay en 1923
monument actuel a noter que 25 gars originaires de Chaunay vont y etre inscrits prochainement
Quand nos Chaunaisiens partaient "faire leur régiment" c etait en principe de cette gare
ou de celle ci
voici la liste
des 9 Chaunaisiens du 125ème RI inscrits au monument aux morts de la commune de CHAUNAY morts pour la France
BIGET Clément |
Tué aux combats de Neuville Saint-Waast. Déclaré mort le 17 Juin 1915 en compagnie de 87 autres camarades de son régiment. Clement est né le 25/07/1885 il habitait chaunay ou il excercait la profession de maçon.rappelé a l activité le 4 out 1914
Ne connaissant pas son unité ce qui est relaté ici ce sont les combats que le 125 a effectué au cours de cette attaque qui durera 11 jours les pertes pour le régiment ont été importantes A) Situation ennemie : les allemands occupent le secteur de Neuville saint Vaast avec l objectif de s emparer des puits des mines de charbon B) Situation amie : après être passé sous les ordres de la 5 eme division d infanterie le régiment relève le 114 eme Ri de ses positions et au ra la tache double de conserver les positions et d accroitre les conquêtes afin d’empêcher les allemands d exécuter leurs mouvements C) mission du 125 après avoir reçu les ordres de la division le chef de corps a l intention d’attaquer la ville afin de protéger les mines D) L articulation du régiment sera la suivante : en première ligne le 3 eme Bataillon renforcé de 2 sections de mitrailleuses soutenu par le 1er qui fournira des compagnies pour le soutien et de réserve pour le général E) Mission des unités les 7 et 8 eme compagnies se porteront vers le point K (sur la carte) a hauteur du moulin détruit de facons a neutraliser les tirs boches le 3 eme bataillon assurerra la liaison avec les elements du 125 eme et le 15.3 ri placé a sa droite Carte de la journée du 17 06 secteurs ou Clément a été tué
Details de la journée du 17 juin 1917 Le régiment occupe ses positions conquises la veille au soirreparti comme suit (voir carte) :3e bat avec la 2 eme cie du 1 er bat adroite du dipositif .A gauche le 2 eme bat renforcé de la 3 eme cie du 1er bat et 2 sections de mitrailleuses , en ligne, les 1 ere et 4 cie(1er bat) à l ouest du chemin creux Le bombardement reprend sous une violence inouïe d obus de tous calibres. L infanterie allemande a quant a elle disparue de la visibilité du secteur A 16h l ordre d attaque est donnée la 8 eme compagnie (2 eme bat ) avance jusqu au chemin creux( point coté K sur la carte )ainsi que le 3 e bat qui se relie a la 8 eme et ce malgré les feux de revers des 5 chemins la 12 eme du 3 eme Bat se relie a droite avec le 15.3 Ri Placé derrière en soutien le 90 éme Ri amorce une attaque mais les allemands bombardent le 125 Cependant bien placée une section de mitrailleuse du 12 5ouvre le feu sur les boches qui canardaient le 90 a la nuit le 125 s e positionne sur les positions gagnées. A 21h 30 le 114 eme Ri placé en soutien relève le 125 eme.Ce jour là le 125 eme a perdu 3 officiers et 102 sous officiers et hommes de troupe tués ainsi que 8 disparus Clement Biget faisait partie de ces gars là il n y a pas de sépulture de guerre pour Clement peut être a-t-il été rapatrié sur Chaunay sergent Pallu Antonnin Circonstances du décès du Sergent Pallu antonin aux alentours du 1 novembre 1914
Antonin est décédé a l hôpital d Ypres de la fièvre Typhoïde avec 60 de ses camarades du IX eme corps A) Situation ennemie : les IV et VI emes armées allemandes sont a l est au sud D’ypres cherchant a rompre le front des Anglais et Français ils disposent d effectifs en nombre ainsi qu une artillerie lourde supérieure aux alliés B) Situation amie : opposé aux allemands 2 corps français et un corps britannique le 19 eme corps nous le IX eme dont fait partie le 125 eme RI et, le XVI eme corps renforcés par une division de cavalerie la 7 eme percés par le allemands les Anglais retraitent en direction de la mer C) Mission du régiment : encadré par les les 66 eme RI et 268eme et 81 eme RI le 125 eme sera rattaché en compagnie du 66 eme de Tours a la 7 eme division de cavalerie il devra contribuer a arrêter les allemands voire les freiner dans leur progression vers Ypres et Dixmude de façon a leur barrer la route de la mer contrattaquer les allemands de façons a l es obliger a décrocher de leurs positions D) Articulation du 125 eme par bataillons et s epaulants les uns les autres
E) Mission des bataillons 2 eme bat a gauche du dispositif en direction de poelkappel assurer la liaison avec le 66 eme le 2 eme bat occuper les positions Anglaises perdues et dépasser le 3 eme qui assurera la liaison avec le 2.68 RI du Blanc Le 1 er novembre Sous de violents tirs d artillerie et sur l effort boche fait sur les Anglais les pertes sont élevées De plus le terrain est très endommagé car les Belges ont ouverts les écluses face a la mer du nord ce qui a provoqué des inondations le commandement à stoppé l offensive ,de nombreux cas de typhoïde sont signalés ce qui nécessitera des évacuations en plus des blessés Antonin a combattu bien avant son décès des suites de cette épidémie il a été évacué sur l hôpital d Ypres.Il ne dispose pas de sépulture de guerre et doit être inhumé a Chaunay
Circonstances du décés du caporal Pouilloux a REMEREVILLE Le 24 081914(source journal marche et operation du 125 eme ri) Le 125 eme est en position entre remereville et le bois de Sallivaud Articulé comme suit - 1 er bataillon face au bois le comte et le carrefour cerceuil, remereville, buissoncourt - 3eme bataillon en place a buissoncourt et la tour de domevre - 2eme bataillon en reserve au bois de salivaud A 8h30 du matin des tirs d infanterie et d artillerie ont lieu sur le 125 A 14h 30 le regiment fait mouvement avec pour objectif la cote 305 du bois de Bexange la grande avec en soutient le 114 eme RI Des le débouché de REMEREVILLE le regiment est accueilli par des tirs d artillerie et d infanterie Le dispositif suivant du 125 est le suivant - 1er bataillon en tete avec pour objectif le nord de la cote 305 - 3 eme Bataillon a sa droite - 2 eme bataillon porté en appui a la sortie ouest de REMEREVILLE - Malgré les tirs d artillerie et d infanterie ils se déploient et attaquent les bois de de Bexange gagnant ainsi 600 metres malgé les tirs incessants au debouché de leurs emplacements qui causent de grosses pertes au regiment - Arretes a 500 metres du bois de Bexange la grande les unités creusent sous le feu ennemi des tranchées les unités restent sur place Voila la journée du 125 eme ri le 24 aout 1914 ou le Caporal Pouilloux a trouvé la mort
|
BARDEAU Eugène |
Tué aux combats de Saint-Julien en Belgique. Déclaré mort le 10 Novembre 1914.
inhumé au cimetiere de Sains en gohelle
Sains-en-Gohelle (62 - Pas-de-Calais, France)
carré militaire 'Sains-en-Gohelle'
tombe individuelle
23
355
|
BRUNET Jules |
Tué aux combats au Nord-est de Morval dans la Somme. Déclaré mort le 23 Novembre 1916, tué par l'activité de l'artillerie ennemie.
circonstances et lieu de décès du soldat BRUNET Jules
A noter que la tranchée du transloy n existe pas c est le fossé du transloy un chemin entouré de hauts talus qui forment une tranchée Le 23 novembre 1916 sous une météo epouvantable et des conditions de terrains tres épouvantables boue liquide et accentuées par des tirs d obus asphyxiants
A) Situation ennemie : les allemands occupent le secteur de la route d Amiens ce qui coupe nos liaisons l effectif devant nos positions d environ 1 corps d armée tres renforcé d artillerie lourde et employant des obus toxiques B) Situation amie : le 125 eme RI est en position face au Transloy au sein de la 152 eme DI encadré droite par le 29.6 eme Ri et les troupes anglaises et a sa gauche par le 114 eme RI C) Mission du régiment :après les ordres reçues assignés de la 152 eme DI D) Intention du chef de corps : coller au plus prés du barrage d’ artillerie s’emparer des tranchées de baniska , des contes, des tours se cantonner sur place tenir et faire face aux contres attaques ennemies E) Articulation du régiment : par échelons successifs (de façons a ne pas s exposer en masse aux tirs d’artillerie) en tete 2 eme bataillon suivi du 3 eme bat et du 1er bat en soutien F) Mission des unités : 1 er bat dépasser les autres et progresser en direction des tranchées baniska en enlevant les positions allemandes .le 2 eme bataillon enlèvera les positions du chemin creux et en fin de bon ,accolé au 3 eme bat enlever les positions des tours réduire les fortins des mitrailleuses Le 23 novembre après avoir progressé de leurs bases de départ les unités arrivent en vues des objectifs l artillerie allemande ne contrebat que faiblement la notre laissant en place les1ere cies a la tranchée de Marburg la 2 aux tranchées de lesboeufs la 3 eme au bois des bouleaux la 5 eme compagnie fait deux prisonniers du 123 Ri allemand L artillerie ennemie s active avec des obus a gaz compliquant encore plus ainsi la progression de plus l aviation ennemie se met de la partie en bombardant l avancée et en renseignant l artillerie sur la progression malgré tout les objectifs seront atteins dans la nuit l infanterie se montrera très active la 9 eme compagnie fera des prisonniers au 397 rir allemand les pertes du jour au 125 eme seront de 3 tués et 18 blessés et ce malgré les obstacles mis sur la progression du régiment Ce jour là le soldat Brunet est tombé soit par des tirs de infanterie ou des éclats d obus
ces Trois Chaunaisiens reposent ici au carré militaire d Ypres loin tres loin dau pais......
|
DELUSSEAU Célestin |
Tué aux combats de Saint-Julien en Belgique. Déclaré mort le 10 Novembre 1914.
|
MACHET Sébastien |
Tué aux combats de Saint-Julien en Belgique. Déclaré mort le 10 Novembre 1914.
|
EPAILLARD Émile |
Tué aux combats de Poelcapelle en Belgique. Déclaré mort le 10 Novembre 1914
Circonstances des décès des soldats Bardeau Delusseau Machet Epaillard Nivelle MPF le 10 11 1914 a st julien -poelcapelle en Belgique Je développerais leurs circonstances de décès de façon collective car les circonstances de ces combats n ont pas permis aux rédacteurs des JMO d être précis. Il se peut aussi que nos trois compatriotes ne soient pas tous décédés le même jour mais relevés à un jour d intervalle. Cela est du aux circonstances de combats(activité d artillerie très forte) et à la météo pluie vent autres qu’ a Chaunay A) Situation ennemie B) Les allemands sont massés devant le IX eme corps francais avec l intention de prendre les villes D’ypres et Dixmude afin de rejoindre les rivages de la mer du nord C ) Situation amie le 125 eme Ri est positionné dans des tranchées sommaires face a Poelcapelle avec a sa droite le 290 eme ri et a sa gauche le 68 eme ri D) Articulation du régiment postionné par bataillons en tete les 1 er et 2eme bataillon le 3 eme en soutien derriere Saint Julien E) Mission des éléments 1er et 2 eme bat tenir les lignes et gagner du terrain face a l ennemi le 3 éme assurer le soutien des 2 autres bataillons et permettre les ravitaillements et évacuations et contre attaquer sur ordre au profit d autres unités voir ci-dessous Voila la situation des journées du 8/9/10 novembre 1914 Il faut se placer dans le contexte ou l activité de l artillerie allemande était tres importante avec des obus de gros calibre qui bousculaient tout, nivelaient les positions sommaires.Ce qui n empechait pas la réception de 400 hommes venus combler les vides dans les rangs expédiés d office dans les lignes
Le 10 novembre une violente attaque est prononcée sur le régiment les 1er &2 eme bataillons étaient fortement impactés ces unités résistèrent fortement causant la perte de 800 allemands dénombrés devant nos lignes .Cependant du terrain avait été concédé et 200 allemands s étaient infiltrés à la faveur de l obscurité entre les 1ere et 2 eme lignes le reste de la nuit sera employé a dégager nos tranchées des éléments infiltrés. Les compagnies de réserves encerclaient les boches les pertes du 125 on etes tres importantes du en partie a l artillerie ou le CB BRIVOT chef du 1er bataillon a été enseveli par un obusDans ces circonstances il a été complique de relever nos morts Les sodats Machet Bardeau Epaillard et Delusseau reposent ici le Soldat Nivelle n a pas de sépulture de guerre connue son corps a peu être été rapatrié dans la commune de son domicile ICI reposent nos Chaunaysiens |
AIMÉ Théodore |
Tué aux combats de Méry dans l'Oise en compagnie de 23 de ses camarades du régiment.
Déclaré mort le 13 Juin 1918.
Journée du 13 juin 1918 A) Situation ennemie : les allemands sont en retraite vers le nord est.Ils occupent la région Saint Quentin Laon avec environ 2 corps d’armées. Ils utilisent en masse les obus toxiques , ravagent et pillent tout sur leur passage B) Situation amie : la 152 eme di est concentrée de Montdidier avec ses régiments 114 eme Ri 135 eme RI et 125 eme Ri de concer avec les 129 eme DI et165 eme Di et des éléments de la 11 eme Di aux prises avec les allemands dans Mery C) Mission du 125 eme ri : placé en réserve du 114 eme Ri achever la conquête du village de Mery dépasser le village et s installer en défensive face a l est D) Articulation du 125 : par bataillons accolés derrière le 114 les bataillons contourneront Mery par le sud et depasseront le bataillon du 114 a cheval sur la route Mery Resson les matz agauche et a droite la cote 134 E) Mission des unités : les 1er et 2 eme bataillons suivront de prés le 114 eme ri le 3 eme sera en réserve de la division d infanterie Journée du 13 juin :Les deux bataillons de tète ont débordés le village par le nord le bataillon de soutien (1er bataillon) est passé par le sud et attaque les tranchées de Dinard et quimper et s établit comme suit :1 cie sur la route de Resson Méry la 2 aux tranchées Dinard et quimper ou elle fera50 prisonniers dont un chef de bataillon capturera 10 mitrailleuses et des minenwerfer Des avions ennemis survoleront nos positions mitrailleront nos troupes et largueront des bombes en complément des tirs d artillerie le 13 au soir la releve sera ordonnée pour le 125 eme Les pertes pour le régiment ce jour là seront de 23 tués 79 bléssés 14 disparus Difficile de situer parfaitement ou a été tué le soldat Aimé au cours de cette journée
|
MASSON Émile |
Décédé des suites d'une maladie contractée au front. Décédé à l'hôpital de Poitiers le 7 Octobre 1918. le soldat Masson Emile est décédé a l hôpital a Poitiers des suites de maladie contractée en service je n ai pas d autres éléments car impossibilité d obtenir sa fiche matricule aux AD 86 le N° de recrutement ne correspond a rien la classe est la bonne né en 1893 on ajoute 20 =1913 emile ne repose pas en sépulture de guerre il doit être inhumé au cimetière a chaunay
|
|
Circonstances du décés du soldat Dorin emile
Le soldat Dorin n a pas une sepulture de guerre…..il repose au cimetiere communal de Chaunay
Porté disparu aux combats de Fère- Champenoise. Déclaré disparu le 9 Novembre 1914.
|
Le caporal Lucquiaud serait ?? tombé entre les 7/09/1914 et le 10 /09 porté disparu aux combats de fere champenoise sa mort fut officialisée le 09/11/1914 comme disparu aux combats son corps n a jamais été identifié et repose peut etre ici avec 3500 de ses camarades non identifiés a l ossuaire de fere champenoise sous le monument Il n y a pas eu de combats a fere Champenoise mais autour Donc j aborderais le sujet par une narration du jmo du 125 eme RI
ossuaire fere champenoise
Tout en essayant d être le plus précis car les circonstances des combats furent très chaotiques et très meurtrières pour le 125 eme tout comme les autres unités. Le récit commence le 7 septembre et se termine le 10 dates auxquelles le 125 sera relevé
Dans la confusion des événements il m a été impossible de surcharger cette carte
Le 07 /09 le 125 eme recoit l ordre de mouvement sur l itinéraire Herbisse-Villiers- Semoine- Gourgançon –Oeuvry-Connentray a 18 h le regiment recoit l ordre de stopper sa progression il conserve sa liaison avec le XI eme corps
Le 08/09 pendant la nuit le 125 bivouaque dans les bois au nord de connentray seul le 2 eme bataillon reste en liaison avec le XI eme corps ..Une tres vive canonnade retentit du coté de fere champenoise.L artillerie allemande vise la voie ferrée ou nos unités stationnent protégées par le remblais de la voie.Les 116 et 119 eme doivent se replier dégarnissant le front du régiment ou le 3 eme bataillon accroche violement l ennemi le 2 eme bataillon vient épauler les deux autres afin de permettre le décrochage des éléments du XI eme corps a 7h le 125 reçoit l ordre de décrocher a Sud ouest de connantray par échelons successifs ou le 125 eme est accueilli par le 268 eme RI.Là il reçoit l ordre d occuper les hauteurs de Semoine,le tout sous de violents tirs d artillerie ennemie procurant ainsi des lourdes pertes au 125 eme le 125 eme décroche et commence a s installer sur des nouvelles positions mais reçoit l ordre de retraiter suite au fléchissement du XI eme corps le 125 se rassemble au nord de Salon Il doit coopérer avec le 114 eme à intercepter des colonnes boches qui se dirigent vers gourgançon.Les allemands battent en retraite sous l effet de notre artillerie et de nos mouvements
Le 09/09 le 125 éprouvera de très grosses pertes la 6 eme compagnie s est trouvée isolée et encerclée et a du pour se dégager forcer le passage a la baïonnette cette unité a subit des pertes élevées
Le 10/09 le 125 eme recoit l ordre de repartir à l offensive avec le 114 eme ri objectif le village de vassimont avec 2 bataillon 1et 2 le 3eme est laissé avec le 114 eme ri les deux bataillons parviennent a gagner la route de fere champenoise sommessous le 3eme bataillon nettoyait le secteur des éléments retardateurs boche le 3 eme batailon rejoigna le reste du 125 dans vassimont et couvrira les positions du 125
circonstances du deces du soldat Melin
Le soldat Melin alphonse est décédé suite a une intoxication par les gaz. Déjà blessé a Fère champenoise le 9/9/1914avec le 135 eme RI d une balle a la cuisse et dans le dos il a été intoxiqué par les gaz dans les tranchées de Castres dans l aisne le 26 09 1918 évacué sur l ambulance à Cempuis dans l oise. Bien qu ayant effectué son service national au 125 eme à Poitiers il fut affecté a la mobilisation au 135 eme RI d Angers réaffecté au 125 eme après la guérison de ses blessures le 28/12/1914. Il est déclaré Mort pour la France le 12 /10/1918 il aurait effectué tout le conflit si…….
Le soldat Melin n était pas originaire de Chaunay mais de Caunay.Il résidera dans la commune de Chaunay à compter du 02/02/1910
Figure Encadrés en rouges= positions conquises par le 125 eme ri
Circonstances du décés du soldat Melin alphonse
A) Situation ennemie : les allemands sont en fuite vers le nord est et saccagent tout sur leur passage en ayant pour objectif de ralentir impérativement l avancée alliée . Ils emploient a profusion d obus chargés aux toxiques (ypérite gaz moutarde) laissent des nids de mitrailleuses et des tireurs isolés et emploient l artillerie lourde avec des tirs de destruction et détruisent les ponts
B) Situation amie :le régiment incorporé a la 152 eme DI qui reçoit l ordre de poursuite en libérant de des villes et villages occupés soutenue par les unités du 36 eme corps d armée la 152 eme fait partie de la 1ere armée
C) Mission du régiment : poursuivre l ennemi en direction du nord est et s emparer des agglomérations (ville de Ham )sur l axe de progression et appuyer soutenir les unités de la division 135 eme Ri 114 eme Ri
D) Articulation du régiment artticulé par bataillon s en progression succecives les bataillons se relèveront les uns les autres et le régiment en fin de bond fera face aux villages grand Seraucourt Grugis et la voie ferrée
Journées de combats avant le décés du Soldat Melin
Le 21 septembre le 125 subit des tirs de harcélement ainsi que le survol de nos lignes par l aviation ennemie ce jour là le régiment déplore la perte d un tué et de 8 blessés
Le 22 septembre les allemands bombardent nos positions avec des obus chargés aux toxiques .Aprés avoir occupé les tranchées entre les 4 chemins et la lisière de Grand essigny le 3 eme bataillon assurera la défense de ces positions avec un bilan de 3 tués et 30 intoxiqués
Le 23 septembre l artillerie boche se déchaine sur les positions du 125 qui reçoit( l ordre de mouvement en avant le régiment enregistrera la perte de 6 blessé et de…83 gazés….
Le 24 septembre le régiment occupe les tranchées face à Essigny le Grand
Le Soldat Melin a effectué tout son temps durant le conflit au sein du 125 eme Ri sauf au début ou il était au 135 em. Blessé à 2 reprises il est passé au travers des hécatombes de Verdun, la Somme pour mourir à quelques semaines de la fin des hostilités Mort dans d atroces souffrances causées par ce gaz l ypérite
Il a été évacué sur l ambulance (hôpital) de Cempuis (oise) située à 120 kilomètres des zones de conflit ou le commandement avait décidé d éloigner du front ses hôpitaux a cause des effets des gaz
Honneur et respects à lui il ne dispose pas de sépulture de guerre
nos Chaunaisiens à l honneur
Quelques plaques èmaillées..qui commencent à se dèteriorer.....qui ne sont pas de Chaunay mais d une commune limitrophe
Photos d illustres inconnus..au hasard pour ne pas les oublier...
Romieu..
Mitailleurs au camp de la courtine en 1915
un brave originaire du pas de calais
pas d infos sur cette belle photo prise àpoitiers
12 cie en 1905
Pascal Robichon
merci à son petit fils de m avoir adressé cette photo
Pascal est né le 30 janvier 1895 au Temple dans les deux sevres.Il est décédé le 19 juillet 1966 a Jallais dans le 49.Incorporé le 17 12 1914 au 125 eme il a été bléssé le 9 juin 1915 a Neuville saint Vaast et le 6 mai 1916 à la cote 304.Il a été cité suite a ses blessures à l ordre du régiment.Muté au 68 eme Ri il a de nouveau été blessé et cité aux combats de la Somme au sein de ce régiment.Titulaire de la médaille militaire, il fut fait chevallier de la légion d'honneur en 1961.Ce brave a terminé son parcours militaire au sein du 500 eme regiment d' artillerie d assaut aprés etre passé par les 1ér et 21éme régiment du génie
Alcide pellin section de mitrailleuse merci a son arriere petit fils de m avoir transmis ces photos
un bon lauréat du concours de tir
lieutenant jacques Mercier qui avait commencé sa carriere au bas de l echelle au sein du 12 emeRI
porté disparu au combat et auteur de ce joli poeme ci dessous cité 2 fois et titulaire de la legion d honneur comme chevalier
cidessous CBt Quillet décoré pendant sa convalescence(nb pas celui decoré actuellement)
source de ces 6 photos le journal centre presse 86
tableau d honneur
Le sergent Roulland est décédé des suites de ses blessures en Belgique il etait nè le 24 novembre 1891 à Niort
Un brave parmis les braves qui ne doit pas etre oublié
Etait il un parent...du General Rivaud de la Raffiniere qui a donné le nom a la caserne principale du 125éme...à priori oui...si des personnes pouvaient eclairer ma lanterne....je suis preneur
décorés de la légion d honneur
décorés de la medaille militaire
citations à l'ordre de l'armée